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Le reconditionnement des produits au Bénin

       Le reconditionnement, ou l’esprit trop malin des béninois !

Suite à  la marche contre la corruption organisée par le président Boni Yayi, on s’attendait à l’amélioration des valeurs morales et à l’éradication du phénomène de corruption de notre époque. Malheureusement, l’ampleur était de taille car c’est mal connaitre nos concitoyens.

Une chose est d’être modeste et gagner honnêtement sa vie et une autre est de vivre heureux dans un environnement stable et propice à l’évolution. La vivacité de l’ambition démesurée des gens à s’auto suffire face à leurs compatriotes conduit parfois à des pratiques malsaines qui brisent la confiance mutuelle.

Nul n’est sensé vivre au profit d’autrui. Mais  face aux inégalités de notre milieu, nombreux sont ceux qui sombrent dans la facilité en ignorant la gravité des actes posés aux autres.

En réalité l’échelle  des valeurs d’éthique renversée possède sa part de vérité dans ce système inébranlable où gouvernants et gouvernés se haïssent  afin de céder la place au favoritisme qui continue de tuer  l’humilité en nous. Notons qu’il  est bon de savoir ce que la désastreuse pauvreté fait de nous, et nécessaire de comprendre où la généreuse corruption peut conduire.

Ainsi, le virus de la pratique du  reconditionnement des produits de premières qualités est propagé par nos concitoyens sur toute  l’étendue du territoire national. Dans tous les coins et recoins de nos communes : Grands magasins, dépôts de vente représentant des grandes usines, sur les étalages des bonnes dames aux marchés et  boutiques, etc…

Voyez-vous la manière dont nous nous faisons du mal en vendant des produits reconditionnés ? Une nouvelle formule du sous développement qui consiste à défalquer  le produit  à l’état brut, afin de se remplir les poches en trompant la vigilance des populations. De plus, c’est le réseau des personnes bien  habiles qui  pratiquent et jouissent de ce mal sur les produits tels que : le sac du ciment, du riz, du sucre, de la farine de blé, du maïs, du gari, des bidons d’huiles, des boissons,  etc…

Ces produits sont  reconditionnés  et mis  sur le marché comme de nouveaux produits d’origine sortir d’usine.
Une pratique  abominable pour le développement durable.
Dommage pour le peuple, dommage pour la nation et dommage pour l’humanité!