Sur son ordinateur, elle peut modifier son compte bancaire et rajouter des 0, autant qu’elle le veut. Depuis la crise de la zone euro et le fameux « Whatever it takes » de Mario Draghi, la Banque centrale européenne (BCE) est à la manœuvre pour contenir la hausse des taux d’intérêt d’emprunt des Etats. Covid : qui va payer la dette ? Voici les mots que l'on peut lire dans une chronique dans … Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Face à la pandémie de Covid-19, nos dirigeants promettent de soutenir l’économie « quoi qu’il en coûte ». Il fallait protéger le maximum de gens des dégâts économiques. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Anne de Guigné, journaliste au Figaro, parie sur une augmentation des impôts à moyen terme. Qui faut-il sauver quand on ne peut pas soigner tout le monde ? Et surtout, c’est l’un des sujets centraux de ce livre, la dette n’a jamais été aussi haute. Tous les gens qui vivent aujourd’hui ont toujours connu ça. Ce qui est clair, c’est que cette dette sera isolée de la dette récurrente et historique du pays. Il était donc possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre, des prestations sociales généreuses, un système de santé performant, une fonction publique pléthorique, des moyens pour la transition écologique et moins d’impôts. Vous citez quelques chiffres. Le constat n’est pas complètement noir. Ce qui laisse à penser que son impact ne sera pas considéré dans les bons comptes entre amis de la zone Euro. Le journaliste économique de RTL et de TF1 était l'invité d'Alix Battard ce vendredi dans le RTL INFO avec VOUS. L’investissement repart très fort et du coup c’est aussi l’emploi. ", "Oui. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Qui va payer pour la transition climatique, pour le coronavirus et même pour la défense européenne si l’UE s’avisait enfin d’assumer sa responsabilité géopolitique en alternative à la défection des États-Unis ? Conjoncture. Face à la crise, les banques centrales ont sorti le bazooka : le rachat massif de dette publique pour financer les déficits. Cela va être très tentant de faire passer là-dedans beaucoup d’autres choses et je crains que cela nous emmène dans une spirale problématique.'. Ce n’est pas la fin du monde. Qui va payer la note ? Coronavirus : qui va payer la dette? Qui va payer la dette de la crise du Covid-19 ? Dans ce livre, vous racontez aussi comment cette épidémie aura bousculé l’organisation de nos sociétés. ", "Je ne vois pas comment on peut en sortir sans ce coup financier. Au Japon, dix ans après le tsunami, la déferlante de béton, « S’intéresser aux influences des hormones sur le comportement féminin, un sujet hautement politique », « Des millions de Syriens sont durablement réfugiés au Moyen-Orient, il y a une urgence humanitaire et économique », Face au Covid-19, la solitude d’Emmanuel Macron, DVD : « The Addiction », un mariage acrobatique entre film de vampire et essai conceptuel, Luc de Brabandère, Henri Calet, Susan Choi, Frank Herbert, Edna O’Brien… Les brèves critiques du « Monde des livres », « Cold in July », sur OCS Choc : au Texas, deux hommes dans l’engrenage de la violence, Les annulations de festivals de musique se multiplient pour la deuxième année consécutive, De la naissance de la chaîne cryptée à la suspension de Pierre Ménès, les soubresauts de Canal+ dans « Le Monde », Dua Lipa, la reine du melting-pop qui allège le quotidien confiné de ses millions de fans, S’aimer comme on se quitte : « J’ouvre la porte de notre appartement, toutes ses affaires ont disparu », Le char siu bao : la recette de Chi Wah Chan. La récession qui vient sera la pire depuis 1945. Votre avis sur nos contenus nous intéresse. La question vaut d’être posée dès maintenant. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement. Il reste du carburant potentiel, mais c’est moins immédiat.". Le système de retraite français souffre plus de la crise du Covid-19 que d’autres pays 01:17. Pour l’instant, pas de hausse d’impôts pour les particuliers. Christine Lagarde poursuit la même politique, même si elle a commencé par cafouiller en disant que l’institution n’était pas là pour « fermer les écarts de taux »d’emprunt entre les différents pays de la zone â€“ laissant supposer qu’elle n’aiderait pas l’Italie alors que la crise éclatait dans le pays. Il va probablement falloir passer par un moment difficile mais derrière ça il est tout à fait possible que les choses se rouvrent pour la génération qui vient.". Lorsque votre maison prend feu, l’urgence est d’appeler les pompiers, pas de se préoccuper des dégâts qu’ils vont provoquer en déversant des milliers de litres d’eau sur vos effets personnels. Certains le proposent mais cela me semble une voie sans issue parce que malgré tout vous mettez en cause la confiance que l’on a dans la banque centrale et dans la monnaie. Transformation du logement, fini les grandes tours de bureaux puisqu’on télétravaille dorénavant. Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h. Vous souhaitez nous envoyer une information?Utilisez le formulaire de contact pour nous envoyer vos scoops! Cette fois-ci il faudra trouver autre chose. il y a un jour. On en a eu en 2009, on en est sortis, avec plus de dettes quand même. Est-ce qu’on va vraiment la payer? D’où vient cette montagne d’argent et pourra-t-on rembourser ? : découvrez le dernier hors-série de "Marianne" ... Hospitalisé après avoir été contaminé par la Covid-19, Moundir voit son état de santé s'aggraver et être placé en service de réanimation, comme l'a révélé son épouse Inès. Qui va payer la facture pour maintenir à flot l’économie française ? Dans l’immédiat, ce « quoiqu’il en coûte Â» va se traduire par une pluie de milliers de milliards d’euros, censée ranimer une activité économique tombée en syncope. Alors que là, le virus, quand il va disparaître, j’espère que c’est une question de semaines ou des mois grâce au vaccin, il nous laissera tels quels. Directrice de l’ONG Transport & Environment en France, Coronavirus : les trois semaines qui ont chamboulé l’orthodoxie économique européenne, Après l’épidémie et le confinement, la crainte d’une dépression comparable à la crise de 1929, Nike : jusqu'à -50% sur les articles en promotion, Europcar : -15% sur votre location de voiture, Yves Rocher : -50% sur une sélection d'articles, Red SFR : 15€ de remise sur votre panier, Made.com : 50€ offerts dès 500€ d'achats, AliExpress : 5€ offerts dès 10€ d'achats. "En fait, c’est une dette d’une autre nature que d’habitude. Qui va payer l’addition de la crise exceptionnelle que nous traversons ? "Je pense que l’on n’aurait pas pu. Le contenu de ce site est le fruit du travail de 500 journalistes qui vous apportent chaque jour une information de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Mais c’est une parenthèse dans l’histoire. Pour les habitations privées aussi, la demande hors des villes a explosé. Qui va payer les dettes de la crise engendrée par le coronavirus ? Quoi qu’il en coûte, l’Etat paiera. La porosité entre politique monétaire et budgétaire n’a jamais été aussi grande. On a le sentiment que les pays font comme si cette dette n’avait aucune importance. Vidéo. C’est LA question que tout le monde se pose. Coronavirus: le retour à l'école a-t-il augmenté le nombre de nouveaux cas? Dette à 115% du PIB : qui va payer la facture ? ", "C’est difficile. La suite est réservée aux abonnés. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. C'est la question du jour. Comme tous les chefs d’état, il a toute suite annoncé que la crise et le confinement allait coûter très très cher. L’économiste Olivier Babeau répond à nos questions et nous donne les clés pour mieux comprendre les mécanismes pour sauver l’économie française de la contagion du coronavirus sur tous les secteurs de l’économie. Les premières photos de la Commune de Paris ont-elles été manipulées ? Lecture 2 min Accueil Sud Ouest Éco. "Dette : qui va payer ?" Economie. "C’est paradoxal mais, si vous voulez, l’épidémie finalement elle ne détruit pas de capitales, de bâtiments. Mais la création monétaire qui sous-tend cet engagement risque de déboucher sur une inflation qui pourrait devenir incontrôlable, estime dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au Monde. "Dans un système normal où on rembourse de façon régulière comme c’est prévu par le contrat initial ce sont bien sûr les générations futures qui paient. La dette, qui était déjà importante, s'accumule partout dans le monde. Personne n’imaginait que l’expression utilisée le 26 juillet 2012 par Mario Draghi, en pleine crise de l’euro pour signifier que la Banque centrale européenne, qu’il présidait, ferait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver la monnaie unique, aurait une telle postérité. Il faut s’attendre un crash financier ? Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois. Mais après cela va se jouer sur deux points particuliers: qu’est-ce qu’on fait de cette dette et comment est-ce que l’on retrouve une trajectoire de finances publiques normale ? National ou communautaire ? Et je pense que derrière ça, parce que ce sont des choses qui se produisent relativement régulièrement, nous attend une période de stabilité macro-économique et peut-être de longue croissance comme nous l’avons connue il y a quelques décennies. C'est l'expression utilisée par le président français dans son discours au début du premier confinement. Aujourd’hui, si je sors un billet de 20 euros, je vous le donne, vous n’aurez aucun doute. Cela va être très difficile parce que, pendant des dizaines d’années, tout le monde a entendu qu’il n’y a pas d’argent magique et on était à chasser les économies potentielles à hauteur de 10 millions, de 50 millions dans un budget. "J’en ai peur parce que si vous voulez là encore dans l’histoire économique, si on élargit la focale, elle est jonchée d’épisodes de ce type où les gouvernements voulaient dépenser plus qu’ils ne le pouvaient. Les idéologues naïfs pensent déjà que les faits leur donnent enfin raison : finalement, ces dettes dont on nous rebattait les oreilles ne seront jamais remboursées. On n’a pas un peu de confiance, vous avez toute la confiance ou vous n’en avez plus. Pourtant, quand on parle de la dette, on dit toujours que ce sont les générations futures et les jeunes qui vont payer. On n’emprunte plus à des gens qui ont de l’argent, comme c’était le cas auparavant. Ce lundi 5 octobre 2020, François-Xavier Pietri, dans sa chronique "L'éco", nous parle de la dette liée à la fermeture des bars et des restaurants en Île-de-France. Mais, pour la croissance économique, après une destruction occasionnée par la guerre, cela repart très fort. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Tout d’un coup, des centaines de milliers sont disponibles, y compris pour les politiques eux-mêmes. "Huit mois après le début de la crise, le Covid-19 a coûté quelque 86 milliards d’euros aux finances publiques. Publié le 30 mars 2020 à 10h29 Temps de Lecture 4 min. Un fonds de solidarité qui était destiné aux plus petites entreprises et aux indépendants. Et ça, qui va le payer ? La dette du Royaume-Uni explose. Chacun peut se demander d’où viennent ces tombereaux d’argent, alors qu’il y a quelques semaines encore nos dirigeants n’avaient que deux expressions à la bouche : réduction des déficits et coupes dans les dépenses publiques. Vous avez tout à fait raison. Artus – Dette publique : qui paiera la facture ? STORY - Entre augmentation des impôts et maitrise des finances publiques, quel levier préférer pour rembourser la dette française due au coronavirus ? Depuis quelque temps, on parle de prélever un impôt exceptionnel en particulier sur les grandes fortunes pour rembourser en partie la dette de la COVID-19. Ecorama : Désintoxez-moi • 21/04/2020 à 10:55 Pour sauver nos entreprises et éviter un chômage … Qui va rembourser cette dette Covid ? L’une des analyses les plus brillantes sur le sujet est signée François Lenglet. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Au bout du compte, le scénario d’un nouveau krach obligataire n’est pas à écarter Ce n’est certes pas une question moins intéressante que la première, mais, si l’on n’a pas vu passer la première facture, la seconde (les dettes supportées par les États) risque d’apparaître comme le vrai coût de la crise. Dans ce livre, vous comparez souvent épidémie et guerre. Le Covid-19 est-il une bonne nouvelle pour le climat ? Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante. Aujourd’hui, de Christine Lagarde, qui lui a succédé, à Emmanuel Macron, en passant par Boris Johnson, le premier ministre britannique, les dirigeants du monde entier répètent en boucle ces mots, comme une formule vaudoue, censée conjurer le mauvais sort qui s’abat sur l’économie mondiale à cause du coronavirus. La dette publique a explosé, bien au-delà du seuil symbolique des 100 % du PIB, et le déficit a plongé". Une dette qui s'élève à 2.400 milliards. En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. chez Albin Michel. On ne va pas se mentir, l’heure n’est pas à l’optimisme. Revivez l’émission de TV7. Et donc à la question "Comment allons-nous rembourser la dette ? "En fait, c’est une dette d’une autre nature que d’habitude. TRIBUNE LIBRE Qui va payer la dette de la crise du Covid-19 ? Le coronavirus est venu déclencher une trainée de poudre qui s'appelle "deleveraging". Qui va payer les dettes de la crise engendrée par le coronavirus ? C’était compliqué pare qu’il fallait les convaincre, jouer de la guitare tous les jours en expliquant qu’on était sérieux pour qu’ils nous prêtent à taux relativement bas. Elle a dû r… Vous savez que si vous le donnez dans 5-10 minutes à n’importe qui, il aura la même confiance. Toutes les vidéos. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Qui va la payer et comment ? Et vous laissez entendre, c’est quand même assez fort, qu’économiquement une guerre ça aurait été mieux qu’une pandémie. « Quoi qu’il en coûte Â». A l’image de la prise en charge d’un malade porteur du coronavirus, il s’agit de mettre l’économie sous respiration artificielle, le temps que la crise sanitaire se résorbe. D’ailleurs, pour vous, les grands perdants de cette crise seront les épargnants, donc plutôt les seniors. Les gouvernements n’ont jamais autant emprunté et dépensé en si peu de temps. Tandis que les Etats promettent de faire sauter les digues budgétaires pour indemniser, renflouer, prêter, exonérer, les banques centrales jouent le rôle de prêteurs de dernier ressort, en rachetant les dettes publiques, et même privées, pour tenter de maintenir les taux d’intérêt le plus bas possible. Aujourd’hui, tout cela vient de la création d’argent. Comme une lumière électrique, cela s’allume et cela s’éteint.". Non. Qui va rembourser cette dette ? L’État emprunte sans compter pour lutter contre la crise.
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